Je ressors de mes archives quelques clichés colorés.
Un vent de douce folie soufflait pendant cette après-midi de mars 2004 , à la scierie d’Achille Les élèves de l’époque recherchaient avec sérieux le grotesque, la démesure liés au carnaval.
Ce groupe d’amateurs se lâchait et s’engageait avec passion dans une aventure fébrile, sans filet et sans parasiter la recherche de questions platement « psychologiques ». Une incarnation brute, à la volée, et qui faisait exploser toute idée préconçue. Je me souviens avoir été dépassée parfois par leur fougue adolescente, leurs propositions graveleuses.
Selon les groupes, il n’en a pas toujours été ainsi. Pour ces jeunes - dont la plupart aujourd’hui s’est engagée sur des chemins plus conventionnels –une pensée émue en ce mois de juillet à l’actualité morose où la farce grotesque de l’affaire Bettencourt -Eric Woerth n’arrive plus à me faire sourire ...