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Un homme qui dessine des fleurs, cueille des mouchoirs en papier, colle des cœurs découpés dans du papier journal on encore compose une toile d’araignée en laiton et épingle appelée « hello again, me revoilà » ne peut pas être mauvais !!!

Une fois de plus, mon regard s’attarde sur la fragilité, l’évanescence – j’ai la sensation que le moindre souffle pourrait abîmer, décoller ou faire s’envoler le papier.


Mon enfant passe comme un courant d’air devant les pièces et s’interroge sur la valeur marchande des morceaux. « Franchement maman, je pourrais en faire autant… » ... je continue de me réjouir , seule, devant tant d’élégance et de douceur partagées.


Si la petite fille s’arrête à la faisabilité technique et ignore ce que le fond peut révéler d’audacieuse démarche (au delà de l’apparente simplicité de la forme) c’est parce qu’elle possède encore l’émerveillement permanent d’un monde enchanté que malheureusement sa mère ne partage plus.

La femme a besoin de cette poésie face à un monde qu’elle perçoit parfois de façon hostile alors que l’enfant n’en ressent pas la nécessité. Ce qui réjouit la mère.

 

Pour les curieux : l 'exposition se poursuit au Centre Pompidou, jusqu'au 18 janvier 2010.








Tag(s) : #musées
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